Vallée de Luz, Barèges
(Voir également le site de patrick Espelette.)
L'écriteau de Luz ouvre un paradis fascinant (JLH).
77 - MOUSTAYOU (1822 M)
Accès : après le pont d'entrée de Luz Saint
Sauveur, tourner à gauche et se rendre au village de Vizos. Y laisser
la voiture. Cinquante mètres après le panneau d'entrée
du village, un sentier part vers la droite, le suivre jusqu'au sommet (2
h, 1000 m), point d'eau à mi-chemin.
Décollage du sommet du Moustayou vers le sud, aucune
difficulté (I).
Le vol, l'aérologie : le survol de Luz, immédiatement
après le décollage, est spectaculaire. La brise de vallée
dans le secteur peut être extrêmement violente (jusqu'à
50 km/h). Aussi, est-il préférable d'effectuer ce vol relativement
tôt dans la journée.
Atterrissage : attention là aussi, aucun atterrissage
officiel n'est encore défini.Le seul toléré est situé
au dessus d'un camping, à coté d'un cimetière au village
d'Esterre. Cependant, si la brise de vallée est forte, cet atterrissage
est encadré de lignes haute tension et très turbulent.
Dénivelée 1170 m, finesse 1,7.
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78 - SOUM DE NERE (2394 M)
Accès : depuis Luz, prendre la direction de Barèges.Après
quelques kilomètres, sur la gauche, gagner le village de Sers pour
y poser la voiture. De là, suivre la crête qui monte en direction
du Soum de Nère, jusqu'au sommet (2 h).
Décollage : la course d'élan bien que suffisante
est réduite et débouche sur la face sud peu hospitalière,
difficulté IV. Voilà un bond digne d'un comanche.
Le vol et l'aérologie : c'est le même vol que celui
du Moustayou avec 550 m de plus. Le survol du village n'en est que plus
impressionnant (quasiment 1700 m au dessus !).
Atterrissage : cf Moustayou.
Dénivelée 1700 m.
Dernière heure : Serge Perez, fin aout 1990 a réalisé
un vol d'une trentaine de kilomètres à partir du Soum de
Nère, jusqu'à l'héliport d'Argelès, après
avoir survolé le Pic du midi de Bigorre (plafond à 3400 m)
!
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79 - LE RELAIS (1200 M)
Il s'agit en fait d'un décollage situé assez bas sur l'arète
nord du Pic de Bergons.
Accès : dans Luz-St-Sauveur, sur la route de Barèges,
prendre à droite une route en direction de Astès. La suivre
jusqu'à Astès, continuer sur le bon chemin qui fait suite,
passer six épingles à cheveux. Avant la septième,
un chemin part à droite.Au bout de celui-ci, un relais de télévision
constitue un bon repère. Environ 50 m avant le relais, quelques
biroutes en contrebas indiquent le décollage dans un pré
raide (difficulté II, orientation nord).
L'aérologie de ce secteur mérite une mention particulière
car c'est l'un des sites pyrénéens où les conditions
sont les plus fortes: prends pitié avec cette pompe (JLH).
Même si la brise de vallée paraît faible au décollage,
il peut y avoir de très grosses ascendances à quelques dizaines
de mètres du relief, impossibles à deviner pour qui ne connaît
pas le site.
Un puissant thermique venu de Luz-St-Sauveur vient renforcer une brise
de vallée parfois violente. Il est absolument impératif d'éviter
de voler, même si tout parait calme, lorsque la nébulosité
est importante sur le Pic de Bergons. L'expérience accumulée
dans ce secteur montre qu'il est parfois très difficile de redescendre
ne serait-ce qu'au niveau du décollage. Se méfier des conditions
parfois très hachées et violentes qui règnent dans
le secteur du Soum de la Courbe (à droite). Il existe toujours des
secteurs où il est possible de descendre. En général
il faut chercher du coté d'Esterre (vallée de Barèges)
où la brise va faiblissant, ou encore sur les plateaux à
droite et bien en arrière du décollage.
Atterrissage : comme l'atterrissage en bas est exclu par conditions
fortes (extrêmement turbulent, arbres et lignes électriques
en approche), les parapentistes locaux atterrissent toujours au décollage,
très exigu, ce qui demande une technique très sûre.
Par conditions calmes et seulement lorsque l'herbe n'est pas haute,
il est possible, d'atterrir entre Esterre et Luz, en amont du camping (au
sud du cimetière et de la ligne haute tension). L'approche se fait
au dessus de la ligne électrique.
Dénivelée 450 m.
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80 - CAOUBERE (1903 M)
L'école Air Aventure Pyrénées y effectue la majorité
de ses stages d'initiation. Si vous y croisez un parapente au comportement
inexplicable, en général plus haut que les autres, pas d'inquiétude,
X. Demoury (Gypaaile) teste un de ses protos.
Accès : depuis Barèges, suivre la route du
col du Tourmalet. Un virage à gauche serré permet de franchir
le pont de la Gaubie. Quelques kilomètres plus loin, un mauvais
chemin tout juste carrossable part sur la droite.Le suivre jusqu'à
un abreuvoir où il faut laisser les voitures. Un sentier part à
l'horizontale dans le prolongement, le suivre jusqu'au décollage
situé au Turon de la Bat de Caoubère, à droite du
télésiège (15 mn).
Décollage : pas de difficulté, décollage
spacieux (difficulté II). Décoller face à la vallée
de Luz. (orientation ouest).
Le vol, l'aérologie : les conditions sont le plus souvent
calmes et sereines. Des entrées d'ouest assez fortes permettent
parfois de monter vers le pic d'Izès. La confluence entre les brises
de Barèges et la Mongie est souvent dans ce secteur. Parfois le
vent peut venir du Tourmalet (arrière) ; c'est que la confluence
s'est déplacée, il est alors possible de tenter sa chance
à "Capet" (voir plus loin).
Atterrissage : sur le grand parking en contrebas ou bien la
cible à droite du ruisseau.
Dénivelée 450 m.
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81 - CAPET (2000 M ENVIRON)
La route de Capet qui raye les flancs du Pic d'Ourdégon a été
tracée pour l'aménagement des paravalanches qui maintenant
protègent Barèges. Elle est en principe interdite à
la circulation. Si vous l'empruntez, ce sera à vos risques et périls.
Accès : depuis le parking-atterrissage de Caoubère
(point de départ de plusieurs télésièges) prendre
la route qui s'engage en direction du col du Tourmalet.La suivre sur 1
ou 2 km et prendre à gauche la piste de Capet en très mauvais
état. Elle dessert différents décollages facilement
repérables.
Décollage : la brise de pente peut facilement être
confondue avec un léger vent du sud, redoutable ici comme partout
dans les Pyrénées. Celui-ci est en général
plus chaud que la brise de pente et souffle par rafales. Pas d'autres difficultés
particulières. Difficulté II, orientation sud.
Le vol, l'aérologie : si vous décollez par vent
du sud, vous en serez tout de suite prévenu par un son étrange
venu de votre vario, plutôt dans les aiguès, ainsi que par
la sensation de visiter une essoreuse. La confluence avec la brise de la
Mongie (de l'autre coté du Tourmalet) est souvent matérialisée
par un petit cumulus au dessus et en travers de la vallée. Il est
possible d'exploiter cette confluence à condition d'être assez
haut. En cas d'accident, ne pas ressasser la chute.
Dénivelée 550 m environ.
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82 - PIC DU MIDI DE BIGORRE (2872 M)
Autre Pic du Midi célèbre (à ne pas confondre avec
celui d'Ossau), le "Bigorre" est une fière montagne depuis longtemps
annexée par les scientifiques qui étudient de là haut,
en toutes saisons, la météorologie, la transmission hertzienne,
les rayonnements cosmiques et l'observation des astres grâce à
deux téléscopes géants.
Accès : depuis le col du Tourmalet, prendre la route
du Pic (péage) quand elle n'est pas enneigée, jusqu'au parking.
De là, un quart d'heure de marche mène à tous les
décollages possibles. Vue imprenable sur 360 ° de la Rhune à
l'Ariège, sur le massif du Néouvielle et le deuxième
tome de cet ouvrage qui traitera des Pyrénées Centrales.
Décollages :
nord (II) : après avoir contourné l'observatoire et sa plate-forme
(envol réussi depuis là par X.Demoury et Paul Amiell !),
on parvient à une pente idéale en herbe tendre. La trajectoire
se déroule vers Barèges avec plus de 2000 m de dénivelée.
Champagne au premier qui, partant de là, survolera l'usine Gypaaile
de Gerde!
est depuis le jardin botanique en direction du vallon d'Arise. Difficile
et dangereux, à proscrire absolument maintenant que les voiles modernes
permettent de meilleures finesses donc un domaine de vol inconnu lors des
premiers décollages historiques depuis le Pic. Difficulté
IV+/V.
sud depuis une combe herbeuse légèrement en contrebas du
parking supérieur. Difficulté II. Voler vers le vallon d'Oncet,
la pente école de Glairette et Barèges.
si l'on tient à partir du sommet ou presque, il y a bien sûr
la plate-forme ouest de l'Observatoire (cf ci-dessus) ou un cône
d'éboulis au sud (difficulté IV) mais pourquoi refuser la
sécurité des décollages nord ou sud dans la mesure
où le vol lui-même sera largement assez engagé ?
Aérologie : le site est très violent en cours
d'après-midi mais de par sa situation très élevée
(souvent au dessus de la zone d'inversion), il permet l'accès à
des cross magnifiques quoique très engagés vers notamment
le pic de Barbe et Ourdegon, vers le Pène Pouri, Argelès
et Luz. Michel Casagrande a déjà réussi des merveilles
depuis ce site. A suivre
Atterrissages :
au sud, tous ceux de Barèges (cf sites 80 et 81)
au nord, Campan à plus de 5 de finesse ou Sainte-Marie au nord-est
(pas de terrain officiel).
Ceux qui partent en cross trouveront des atterrissages à Argelès
ou Luz (cf sites correspondants). (Rp X. Demoury Gypaaile)
D'autres vols sont classiques dans la vallée de Barèges
:
-
L'Ayré (accès en téléphérique puis une
demi heure de marche),
-
La Bonida en partant du col du Tourmalet.
-
Le col du Tourmalet permet, tôt le matin, de faire par conditions
calmes des comparaisons
de voiles en finesse.
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